Lynn est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Glasgow. Elle a étudié l’Art en Écosse pendant cinq ans. Elle possède également une maîtrise en Beaux-Arts Européens de l’École des Beaux-Arts de Winchester pour laquelle elle a passé une partie de ses études à Barcelone.
Son travail exprime son intérêt pour l’esthétique du motif et de la répétition. Elle examine les détails du paysage naturel et urbain au travers de divers media artistiques. Elle a vécu à Paris de 2005 à 2016 et est maintenant basée en Normandie, où elle continue son travail d’artiste-peintre.
Elle expose dans des galeries privées en Écosse ainsi qu’avec l’Académie Royale d’Écosse, les Print Studios d’Édimbourg et de Glasgow, et l’Institut d'Art de Paisley, où elle a remporté le Prix de la Créativité dans le Concours de Dessin Écossais. Elle a exposé à Paris, Milan, Barcelone, Washington D.C., Munich et Londres.
Ce travail est une étude de la relation physique et psychologique avec l’environnement urbain. Un examen détaillé des lignes, répétitions et motifs inhérents à la structure architecturale s’exprime au moyen de techniques artistiques variées. À travers la comparabilité des sujets sélectionnés, un système visuel de lecture se crée. Ce système cartographique s’établit grâce à l’association visuelle de repères architecturaux ; les fragments d’édifices s’impriment dans nos mémoires pour nous reconnaître en territoire peu familier. La série d’œuvres exposée représente les vestiges de ce périple artistique et l’exploration d’idées est présentée à la manière d’un carnet ouvert d’esquisses de paysages urbains dans leurs diverses formes.
Des points d’intérêt, de l’emblématique au désaffecté et obscur, à l’excentrique et l’insolite, qui coexistent par des juxtapositions curieuses, sont étudiés, consignés et analysés. Ces éléments entremêlés révèlent les nombreuses compositions à découvrir dans le paysage urbain parisien.
Le processus artistique utilise le contraste entre les formes d’art traditionnelles, telles que la peinture ou le dessin, et celles plus actuelles, instantanées, telles que l’art digital, la reproduction d’images ; le permanent opposé à l’éphémère, l’ancien au moderne, le passé au présent. La réappropriation et le recyclage de matériels, les installations temporaires construites, documentées, défaites et refaites font partie d’un cycle perpétuel de métamorphose. La superposition des tableaux permet à l’œuvre sous-jacente de prendre place dans une nouvelle composition. Le collage en couches des matériels récupérés ajoute une dimension supplémentaire à la démarche créative, rappelant l’influence de la ville de Barcelone. L’expression artistique de multiples narrations évoquant le procédé de renouveau, délabrement, déclin et construction représente fidèlement les nombreuses strates qui constituent le tissu même de la vie citadine. Le matériel de recherche, conservé au cours des années dans des carnets de croquis, est consulté et revisité, examiné minutieusement, retravaillé, complété et en continuel développement. Ce travail reflète la nature passagère de l’environnement urbain qui évolue et fluctue constamment.
Un artiste qui utilise des techniques traditionnelles à l’âge du numérique est confronté à de nouveaux défis. Il peut décider de rejeter ou d’adopter les technologies largement disponibles et les incorporer dans ses activités. Cette intégration de techniques complémentaires et la méthode d’exposition envisagée offrent fluidité à l’œuvre autorisant ainsi une plus grande liberté d’expression et d’interprétation.